Après des études à Paris, à Sciences Po et Panthéon Assas, Bruno Algan vit en Polynésie depuis une cinquantaine d’années. Suite à une première carrière professionnelle durant 30 ans à la Banque de Tahiti, il a enseigné la banque et la finance à l’UPF puis à l’ISEPP durant 12 ans.
Désormais retraité, il se consacre à l’écriture d’ouvrages historiques sur le Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale. Bruno Algan est, par ailleurs, secrétaire de la délégation locale de la Fondation de la France libre.
L’ouvrage « Tahiti et Nouvelle Calédonie dans la Seconde Guerre mondiale » réalise la synthèse et la mise en perspective de tous les événements politiques et militaires qui se sont déroulés en Océanie française, ou à partir de ses territoires entre 1940 et 1946 : les ralliements de septembre 1940, la formation du Bataillon du Pacifique, les menaces de conquête du Japon, l’installation des bases américaines, les combats du bataillon océanien en Afrique, en Italie puis en France, la place centrale de la Nouvelle Calédonie dans la guerre du Pacifique, et enfin l’entretien de la mémoire de l’Océanie française dans la guerre.
Le livre analyse le double enjeu représenté par l’Océanie française pour les différents protagonistes de la Seconde Guerre mondiale : au départ un enjeu politique en 1940 entre la France Libre de De Gaulle et le régime de Vichy de Pétain, elle est devenue un enjeu stratégique à partir de fin 1941 entre l’Empire du Japon et les Etats-Unis et leurs alliés.
Le livre est postfacé par Jean Louis Boissin, délégué régional de la Fondation de la France Libre en Polynésie Française.



