Mardi 8 juillet, la Section Bougainville était présente à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la session 2025 du Service National Universel.
Le Service national universel (SNU) est un programme initié par l’État, en 2019, pour les jeunes de 15 à 17 ans. Il vise à renforcer la cohésion nationale, transmettre les valeurs de la République, favoriser l’engagement citoyen et accompagner l’insertion sociale et professionnelle.
Il se déroule en trois étapes : le séjour de cohésion (12 jours) : vie en collectivité, sport, citoyenneté, santé, résilience, environnement, mémoire et culture ; la mission d’intérêt général (84 heures) : dans des associations, collectivités ou services publics ; l’engagement volontaire (optionnel) : comme le service civique ou les réserves.
Après le levé des couleurs, La Marseillaise puis l’hymne polynésien, les discours se sont succedés :
Pour Minarii Galenon-Taupua, vice-présidente du Pays “le SNU, projet qui porte haut les valeurs de notre jeunesse, est vraiment important pour le Pays”. Pour la représentante du haut-commissariat, Alexandra Chamoux, c’est même une affaire personnelle, “Je m’adresse aux jeunes et aux parents que je remercie pour leur confiance. Lors du SNU, c’est souvent pour la première fois que les jeunes sont éloignés de leurs parents.” Puis, elle évoque son propre fils : “Il y a quelques années, il s’était perdu. Il ne voulait plus aller à l’école. Je lui ai proposé le SNU. Ça l’a transformé.”
En Polynésie française, le SNU a été instauré en 2022 et connait un franc succès. Cette année, plus de 90 candidatures pour 55 places ont été enregistrées. “C’est la première année où aucun volontaire ne s’est désisté”, se félicite Laura Rarahu, l’une des chargées du SNU au sein du vice-rectorat.
Pour les stagiaires (30 garçons et 25 filles) le séjour de 13 jours a commencé le lundi. 7 juillet, au Lycée hôtelier de Punaauia. Ce sera l’occasion pour les jeunes de 15 à 17 ans de vivre en internat, pratiquer du sport, suivre une formation aux premiers secours (PSC), visiter le RSMA. Et surtout, de vivre ensemble, le tout avec une détox numérique : les jeunes n’ont qu’une heure de téléphone par jour.



